Alarme entreprise : Les différents traitements d’alarmes

Alarme entreprise : Les différents traitements d’alarmes

Quand une alarme se déclenche, l’information remonte automatiquement dans nos systèmes d’informations mais que devient-elle, comment est-elle traitée ? Il existe différentes typologies d'alarme et les traitements associés ne sont pas tous les mêmes. En effet, Nexecur proposant de nombreux systèmes de sécurité allant de l’alarme anti-intrusion à l’alarme technique, les finalités de traitement et les urgences ne sont pas toutes identiques. Les prises en charges peuvent ainsi varier en fonction de la typologie de l’alerte.  

Alarmes intrusion :

Le Pack Pro Nexecur ou le système de détection d’intrusion filaire fonctionnent tous deux par télésurveillance, c’est-à-dire, une surveillance à distance du lieu protégé. Lorsqu’une intrusion ou une tentative d’intrusion est détectée par l’alarme d’entreprise et que celle-ci est activé, une alerte est automatiquement remontée à nos centres de télésurveillance. Un opérateur est ainsi immédiatement informé de l’alerte intrusion et procède alors à la double levée de doute*

Premièrement et après avoir reçu l’alerte, l’opérateur contrôle l’identité de l’intrus à distance depuis le haut-parleur sirène et lui demande de s’authentifier grâce à un code secret.

1. Si le code secret n’est pas le bon ou s’il n’y a aucune réponse, l’opérateur contrôle alors les caméras de l’entreprise protégée pour vérifier si oui ou non il y a eu une intrusion. Si l’intrusion est confirmée par les caméras, l’agent de télésurveillance appelle alors immédiatement les forces de l’ordre et indique via le haut-parleur sur site qu’elles viennent d’être contactées pour mettre en déroute l’individus. La sirène de l’alarme d’entreprise est elle aussi en parallèle déclenchée sur le site.
2. Si l’intrus s’authentifie grâce à son code secret, l’alarme est alors acquittée et les habilités reçoivent l’information de déclenchement par sms.

Alarmes techniques :

Certaines alarmes techniques d’entreprise telles que les alarmes de froid, de débordement de liquide ou d’alimentation peuvent nécessitées une intervention immédiate alors que d’autres non. Lors de l’installation de l’alarme technique dans l’entreprise, l’expert Nexecur et le client s’entendent sur les procédures à mettre en place en cas d’alarme et ils conviennent de la marche à suivre. Ainsi certaines alarmes pourront déclencher une alerte par sms et d’autres un appel immédiat de la part d’un opérateur (n’importe quand ou sur des créneaux définis).

Bouton panique / appel d’urgence :

Lorsqu’une alerte issue d’un bouton panique ou d’un bouton alerte agression est remontée à nos opérateurs, ceux-ci interviennent silencieusement afin de me pas mettre en danger l’émetteur de l’alerte. L’opérateur va dans un premier temps écouter ce qu’il se passe sur les lieux sécurisés via le haut-parleur sirène. Si celui-ci entend des bruits ou des paroles anormales telles que des insultes ou un grand fracas, alors, il appellera immédiatement les forces de l’ordre. Dans le cas contraire, si l’opérateur n’entend rien, il appellera dans un premier temps le site protégé puis les habilités si le site ne répond pas.

Alarme Incendie :

Les alertes incendie peuvent générer une prise de photographie via les caméras du système d’alarme positionnées dans la pièce pour confirmer le départ de feu ainsi qu’en parallèle un appel sur site pour avertir d’éventuelles personnes. Si la prise de photo est positive, l’appel aux pompiers est prioritaire et les habilités sont quant à eux appelés dans un second temps. Si la levée de doute n’est pas positive, tous les habilités sont appelés les uns après les autres par ordre de priorité (définit dans le cahier de consigne).

Outre les différences propres aux systèmes, un cahier de consigne est systématiquement édité entre les conseillers Nexecur et nos clients lors de la demande d’installation d’un système d’alarme. Le cahier de consigne est alors transmis au centre de télésurveillance pour application. 

*La double levée de doute est obligatoire pour pouvoir prévenir les forces de l’ordre en cas d’intrusion confirmée conformément la loi relative aux activités de surveillance à distance des biens meubles ou immeubles (article 613-6 du Code de Sécurité intérieure).